Centre Européen de recherche sur le Risque, le Droit des Accidents Collectifs et des Catastrophes (UR n°3992)

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APPEL A CONTRIBUTIONS POUR UN OUVRAGE SCIENTIFIQUE COLLECTIF « FEMMES, MINEURS ET TERRORISME »

APPEL A CONTRIBUTIONS
POUR UN OUVRAGE SCIENTIFIQUE COLLECTIF
« FEMMES, MINEURS ET TERRORISME
– Tome 2 – L’après-peine : réinsertion vs dangerosité »

L’Institut François Gény (EA 7301) de l’Université de Lorraine lance un appel à contributions pour la publication d’un second ouvrage scientifique collectif consacré aux femmes, aux mineurs et au terrorisme. Le premier tome vient de paraître aux éditions L’Harmattan dans la collection « Bibliothèques de droit » (mars 2021).
Il s’agit de s’interroger désormais sur le post-sententiel et la délicate question de la dangerosité  de ce public si particulier. Ce projet s’inscrit dans l’axe pénal développé par le laboratoire. La direction scientifique de l’ouvrage sera assurée par Catherine MÉNABÉ (Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Directrice du diplôme universitaire criminologie & victimologie, Université de Lorraine) et Julie LEONHARD (Maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, Université de Lorraine).

L’intérêt scientifique et la problématique de l’ouvrage

Partant du postulat que si de nombreuses recherches sur le terrorisme et la radicalisation se sont multipliées ces dernières années mais que peu s’intéressent spécifiquement au cas des femmes et mineurs terroristes, un temps de recherche (dont les actes viennent d’être publiés) a été organisé les 5 et 6 décembre 2018 par l’Institut François Gény à la Faculté de droit, sciences économiques et de gestion de Nancy (Université de Lorraine). Il s’agissait essentiellement d’évaluer les spécificités de la réaction sociale, dans son aspect répressif et préventif, à l’égard des femmes et mineurs radicalisés et/ou terroristes. Les contributions s’accordent à considérer que ces populations particulières font l’objet d’un traitement judiciaire et pénitentiaire différencié, soit parce que la loi l’exige (pour les mineurs), soit parce que la pratique se l’impose (pour les femmes). Le premier ouvrage s’interroge ainsi essentiellement sur la légitimité d’une réponse judiciaire spécifique en la matière. De cette première recherche est née une nouvelle interrogation principalement axée sur le devenir des femmes et mineurs terroristes et/ou radicalisés après l’exécution de leur peine.

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