Absente dans la révision des lois de bioéthique, la GPA est omniprésente dans le débat public : présentée comme une forme de marchandisation du corps humain et contraire à la dignité de la femme pour ses opposants, elle est justifiée, par ses partisans, comme une réalité incontournable à laquelle il faut répondre si ce n’est que par l’inscription des enfants nés par GPA à l’étranger. C’est cette position minimaliste qui a été adoptée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Programme
Matinée
Présidente : Laurence Brunet
9h00 : Accueil des participants
09h30 : Allocution d’ouverture
Daniel Borrillo et Thomas Perroud
10h00 : Peut-on parler d’un droit à l’enfant ?
Raphaëlle Théry, philosophe
La GPA contrat civil ou service publique ?
Bertrand Guillarme, politiste
Café à l’appartement Décanal
La police de la GPA : généalogie de l’arrêt « Les cigognes »
Thomas Perroud, juriste
Quand la GPA rend fou. Les juges où le cas topique de la transcription de l’acte de naissance de l’enfant conçu par GPA
Caroline Mécary, avocate
13h00 : Déjeuner libre
Après-midi
Présidente : Lisa Carayon
14h00 : La propriété de soi, concept incontournable du XXIe siècle
Gaspard Koenig, philosophe
L’exception sexuelle contre la marchandisation : GPA, la nature de l’économie
Eric Fassin, sociologue
Café à l’appartement Décanal
GPA et féminismes : aliénation, exploitation, émancipation
Marlène Jouan, philosophe
Perspectives comparées sur la GPA
Claire Marzo, juriste
17h30 : Allocution conclusive
Marc Pichard
Cocktail à l’appartement Décanal
Nombre de places limité – Inscription obligatoire : contact@cersa.cnrs.fr