Le programme complet
Le bulletin d’inscription est ICI
Les mutations qui affectent la condition salariale et l’exercice de l’activité professionnelle imposent un renforcement de la protection des travailleurs. Dans un contexte en perpétuel mouvement, le droit de la santé et de la sécurité au travail a pris une importance significative ces dernières années comme en témoignent la multiplication des ouvrages spécialisés, les rapports consacrés à cette thématique (rapports Lecocq-Dupuis-Forest, 2018 ; Frimat, 2018, et Bérard-Sellier-Oustric, 2019), ainsi que la dernière proposition de loi (« renforcer la prévention en santé au travail »). Avec l’apparition de nouvelles formes de travail et d’emploi, conjuguée à l’émergence de « risques nouveaux ou invisibles », l’entreprise doit adapter son discours et ses pratiques. À l’évidence, elle se trouve confrontée à une « responsabilité aux multiples facettes », à la fois économique, juridique, sanitaire, mais aussi morale et éthique. Face aux mesures contraignantes en faveur de la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs, l’entreprise doit-elle s’engager dans une démarche éthique et, par définition, volontaire qui trouve son expression dans la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ? La RSE peut-elle favoriser l’ancrage d’un cadre normatif qui inciterait les entreprises à agir de manière préventive face aux souffrances morales et physiques des salariés ? À la lumière de ces interrogations, il apparaît que la RSE pourrait constituer un instrument susceptible de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au travail.