Lieu : Campus Esplanade, Université de Strasbourg (lieu exact communiqué ultérieurement)
Les inscriptions sont requises pour assister à la conférence en présentiel mais aussi par visioconférence. Le lien pour se connecter à la salle sera envoyé aux inscrits le matin de la conférence. Merci de votre compréhension.
Résumé de la conférence
Suite à la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020, les débats régionaux et trans-nationaux quant aux projets de reconversion du site ont fleuri sans que l’aspect mémoriel, la valeur matérielle et immatérielle de la centrale pour le territoire ne soient évoqués. Nous avons mis en place une recherche action-participative conjuguant pratiques artistiques et approche ethnologique, afin d’amorcer une réflexion sur l’empreinte de la centrale nucléaire dans le paysage culturel, naturel et mental de la région. Nous présentons quatre dispositifs de rencontre imaginés pour éveiller des publics divers aux enjeux de la transformation du territoire, et pour recueillir l’empreinte et les imaginaires que la centrale a laissé sur les personnes concernées : une exposition introductive, une table-ronde, une carte postale et une animation avec des collégiens. Ces dispositifs d’action-recherche participatifs, réalisés sur à peine une année, ont permis d’ouvrir le dialogue et de sensibiliser un public généralement réticent à la valeur matérielle et immatérielle de la centrale sur le territoire. Toutefois, si ces actions ont permis de générer une trace, seules certaines expériences ont finalement permis de recueillir les éléments d’un vécu culturel et mental de la centrale. Si l’interaction entre une artiste, une ethnologue et un public s’est révélée une méthode probante pour amorcer le recueil de matériaux, la démarche a surtout permis de générer des vagues, des ondes et d’inspirer d’autres acteurs à continuer la réflexion initiée par l’exposition introductive « Se suspendre aux lendemains … de Fessenheim ».