Claude Lienhard
Avocat spécialisé en droit du dommage corporel,
Professeur émérite de l’Université Haute-Alsace,
Directeur honoraire du CERDACC
L’exercice de certains métiers est consubstantiellement lié aux risques.
Comme toujours l’angle de notre éditorial est conditionné par notre veille constante qui nous amène à porter notre regard curieux ici et là.
Nous savons que sapeur-pompier est un métier à risque. L’exposition au feu est source de développement de cancers. C’est pourquoi il vient d’être créé un observatoire de la santé des pompiers, lancé le 15 mai 2024 par la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC)
Financé par des fonds européens, ce qui en cette période doit être souligné, le nouveau centre de simulation environnementale et neurosensorielle Sens du CHU de Toulouse immerge les urgentistes, forces de l’ordre et les pompiers in concreto dans des situations de catastrophes.
Au-delà, c’est chacun de nous qui doit se préparer aux catastrophes climatiques. C’est le constat de la Croix Rouge dans un rapport effectué en concours avec le Centre de recherche du Credoc « Événements climatiques extrêmes : sommes-nous prêts à l’inévitable ? ». A LIRE ICI
Encore un regard en Suisse, terre de montagne et qui, comme le met en exergue « Le Matin Dimanche », est confrontée au malaise dans la sécurité des hélicoptères. Là encore, l’enjeu central est la formation adaptée.
Que conclure de toutes ces informations et initiatives ? Que le risque doit être anticipé et appréhendé dans toutes ses facettes et que cette appréhension concerne aussi bien les professionnels que les populations qui doivent être impliquées.
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