Claude Lienhard
Avocat spécialisé en droit du dommage corporel,
Professeur émérite de l’Université Haute-Alsace,
Directeur honoraire du CERDACC
Il est difficile de faire abstraction des flots d’informations et d’images des guerres à la fois si proches et présentes et pourtant à distance.
Visages d’otages, visages d’enfants, descriptions des barbaries des actes de terrorisme du massacre du Hamas en Israël et des représailles subies par la population de Gaza.
Les crimes de guerre ont déjà été commis le 7 octobre et d’autres seront peut-être encore commis.
Des plaintes ont d’ailleurs été déposées à la Cour pénale internationale.
Partout la guerre a éteint le droit à la vie.
Plus près de nous les actes antisémites se multiplient.
La cruauté froide sidère et l’incertitude des lendemains nous gagne.
Ailleurs, c’est la nature qui nous rappelle à l’ordre : tempêtes Aline, Ciaran et Domingos et les paroles et les images des victimes de dégâts matériels qui emportent toute une existence.
Il y a sans doute une hiérarchie à établir avec le recul.
Mais pour celles et ceux qui y sont impliqués, il en va à l’évidence différemment.
Secourir, aider, accompagner, soigner, réparer et construire la Paix.
Voilà des objectifs que nous pouvons tous partager.
