EDITO : BLATTEN, LE PSG, DES CATASTROPHES NATURELLES AUX VIOLENCES URBAINES, D’EXEMPLES EN CONTRE-EXEMPLES, C. Lienhard CHRONIQUE DU DOMMAGE CORPOREL, DU DROIT DES VICTIMES ET VICTIMOLOGIE, C. Lienhard et C. Szwarc LE HARCELEMENT, L’IMPERATIF DE REPARATION,…
AMIANTE ET MISE EN DANGER DE LA VIE D’AUTRUI : L’IMMEDIATETE TEMPORELLE DU RISQUE
Marie-France STEINLE-FEUERBACH Professeur émérite de droit privé à l’Université de Haute-Alsace Directeur honoraire du CERDACC Commentaire de Crim. 19 avril 2017 (n° 16-80.695) Développer un cancer du poumon ou de la plèvre dans les 30…
OBLIGATION DE SE SOUMETTRE A UN PROGRAMME DE MISE EN CONFORMITE : LA RSE IMPOSEE PAR LE JUGE PENAL
Madeleine LOBE LOBAS, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, HDR Université de Haute-alsace La loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et…
SUIVI PRECOCE DES ADOLESCENTS ET JEUNES MAJEURS EN SOUFFRANCES PSYCHIQUES
Isabelle Corpart Maître de conférences à l’UHA CERDACC Commentaire du décret n° 2017-813 du 5 mai 2017 Le décret n° 2017-813 du 5 mai 2017 relatif aux expérimentations visant à organiser la prise en charge de la…
DROIT DU DOMMAGE CORPOREL, Cl.Lienhard et C. Szwarc
LE TRAITEMENT DE LA REPARATION DU DOMMAGE CORPOREL EN CAS D’ACCIDENT COLLECTIF Claude Lienhard, Professeur des Universités, avocat spécialiste en droit du dommage corporel Catherine Szwarc, avocat spécialiste en droit du dommage corporel La publication…
EDITO : LA GOUVERNANCE DE L’AIDE AUX VICTIMES : AVANCEES ET QUESTIONNEMENTS, C. Lienhard
L’ère et la mission de Juliette Méadel se sont achevées en cohérence et pertinence. Les chantiers ouverts ont été menés à bien : création d’un secrétariat général à l’aide aux victimes, extension de la compétence des…
Maître de conférences en droit public à l’Université de Haute Alsace
CERDACC
Le décret n°2017-588 du 20 avril 2017 crée un Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (COSSEN) placé sous l’autorité conjointe du ministre en charge de l’Energie et du ministre de l’Intérieur. Rattaché au directeur général de la Gendarmerie nationale, le COSSEN apporte son concours au ministre de la Défense. Sa mission consiste à coordonner les mesures adoptées par le ministère de l’Intérieur visant à assurer la protection des installations et des matières nucléaires face aux actes de malveillance, menaces et agressions notamment à caractère terroriste.
La création du COSSEN vise à compléter le dispositif existant de protection des sites nucléaires civils (pour un état des lieux de ces mesures, cf. Muriel Rambour, « Le nucléaire et le terrorisme », Risques Etudes et Observations – RISEO, n°2015-2, p. 82-106 et « La sécurité nucléaire en France. Un état des dispositifs de lutte contre les intrusions terrestres et les nouvelles menaces aériennes », Cahiers de la sécurité et de la justice, n°35-36, 2016, p. 206-213). Elle s’inscrit dans le cadre du Plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme présenté par le Gouvernement en mai 2016 (PART, mesure n°68, 9 mai 2016, p. 9 et 57).
Les champs de compétence du COSSEN recouvrent la protection du secret de la défense nationale concernant les activités des opérateurs d’importance vitale en matière nucléaire, des sous-traitants et prestataires de services ; la protection des points d’importance vitale du sous-secteur nucléaire ; et la protection des installations et matières nucléaires, y compris pendant leur transport.
En lien avec les ministères concernés et les services compétents, l’Autorité de sûreté nucléaire ainsi que les opérateurs, le COSSEN est chargé de centraliser, analyser et exploiter les renseignements relatifs aux menaces à la sécurité nucléaire ; d’instruire les enquêtes liées aux procédures administratives de recrutement, d’affectation, d’autorisation, d’agrément et d’habilitation des personnes ayant accès aux installations ; de contribuer au développement de l’expertise des personnels de la gendarmerie et de la police nationales impliqués dans ce secteur d’activité.
Le Commandement a pour attribution de conseiller les délégués pour la défense et la sécurité des opérateurs du sous-secteur nucléaire, de leurs sous-traitants et prestataires de services en matière de sécurité économique. Il centralise, exploite et diffuse également les informations intéressant la sécurité nucléaire pour ce qui concerne les installations de dissuasion.
La structure provisoire du COSSEN avait été posée par l’arrêté interministériel d’août 2016. Son organisation définitive et son fonctionnement sont désormais précisés par l’arrêté interministériel du 22 avril 2017. Le Commandement est formé de trois départements respectivement en charge de l’appui aux forces et aux opérateurs, des opérations et de l’emploi, du soutien opérationnel. En cas d’événements particuliers, des cellules ad hoc peuvent être mises en place. Installé au Fort de Charenton (Val-de-Marne), le COSSEN s’appuie sur une force de 70 gendarmes, policiers et personnels civils.