EDITO : BLATTEN, LE PSG, DES CATASTROPHES NATURELLES AUX VIOLENCES URBAINES, D’EXEMPLES EN CONTRE-EXEMPLES, C. Lienhard CHRONIQUE DU DOMMAGE CORPOREL, DU DROIT DES VICTIMES ET VICTIMOLOGIE, C. Lienhard et C. Szwarc LE HARCELEMENT, L’IMPERATIF DE REPARATION,…
ÉDITO : DU CIEL, DE LA MER ET DE LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE ! C. Lienhard CHRONIQUE DU DOMMAGE CORPOREL, DU DROIT DES VICTIMES ET VICTIMOLOGIE, C. Lienhard et C. Szwarc ACCIDENT COLLECTIF DE PUISSEGUIN :…
FAIRE FACE AUX VIOLENCES CONJUGALES, APPROCHES CROISEES D’UN PHENOMENE COMPLEXE, A. Thevenot et C. Metz (ss dir. de), PUS, 2021
Par Isabelle Corpart Anne Thevenot et Claire Metz (sous la dir. de), Faire face aux violences conjugales. Approches croisées d’un phénomène complexe, Presses universitaires de Strasbourg 2021 On le sait, les violences conjugales ouvrent…
VEILLE DES PUBLICATIONS JURIDIQUES SUR LE RISQUE, E. Desfougères
Eric DESFOUGERES Maître de conférences (H.D.R.) à l’Université de Haute-Alsace Membre du CERDACC Veille des publications juridiques sur le risque Finalité de la Veille des publications juridiques sur le risque : Cette rubrique vise à…
Nathalie Arbousset Ingénieur d’études au CERDACC Les éoliennes ont bien des effets sur la santé En 2008, six éoliennes ont été installées à Fontrieu sur un terrain communal dans le parc naturel du Haut…
RETOMBEES DES VIOLENCES CONJUGALES SUR L’EXERCICE DE L’AUTORITE PARENTALE ET SUR L’ENLEVEMENT INTERNATIONAL POUR LES ENFANTS VICTIMES DIRECTES OU INDIRECTES, I. Corpart
Isabelle Corpart Maître de conférences émérite en droit à l’Université de Haute-Alsace, Membre du CERDACC Commentaire de Cass. 1re civ., 14 oct. 2021, n° 21-15.811. Lorsque les parents exercent ensemble l’autorité parentale, ils doivent…
Un suicide, une tribune publiée par le Monde, burn out, souffrance, sous-effectifs et finalement une révolte froide qui dénonce une justice qui se déshumanise, une justice au quotidien désormais maltraitante.
Il faut écouter et entendre.
« C’est pourquoi nous, magistrats judiciaires, qui ne prenons que très rarement la parole publiquement, avons décidé aujourd’hui de sonner l’alarme. Autour de nous, les arrêts maladie se multiplient, tant chez les nouveaux magistrats que chez les magistrats plus expérimentés. L’importante discordance entre notre volonté de rendre une justice de qualité et la réalité de notre quotidien fait perdre le sens à notre métier et crée une grande souffrance.A LIRE ICI »
Même constat chez Jean-Marc Sauvé, président du comité indépendant des États généraux de la justice :
« Quelle réaction vous inspire le succès de la tribune publiée dans Le Monde ? »
Cette tribune est impressionnante à lire. Mais la relation orale des conditions de travail des magistrats l’est plus encore. Nous avons rencontré, mardi 7 décembre, une délégation de neuf de ses premiers signataires. Ce sont de jeunes magistrats, en poste depuis trois ou quatre ans. C’est une expérience très singulière de les entendre. Avec des vécus professionnels tous différents, ils expriment un même mal-être, une même souffrance, et cette désespérance évoquée par la première présidente de la Cour de cassation.
J’ai entendu un mot auquel je ne m’attendais pas du tout dans ces circonstances, celui de « honte ». Ces magistrats du siège ou du parquet ont une conscience extrêmement vive du fait que le travail qu’ils fournissent n’est tout simplement pas en adéquation avec ce qu’il devrait être, au regard des principes enseignés, tels que l’écoute des parties ou la motivation des jugements. On est loin d’un respect plein et entier de principes juridictionnels auxquels nous sommes tous attachés. » A LIRE ICI
Autrement formulé, il y a le feu aux palais de justice comme sans doute aussi dans les hôpitaux. Nos services publics, ici régaliens, s’effondrent car les femmes et les hommes qui en sont l’âme sont dans un total épuisement. Certes, leur sens des responsabilités évite chaque jour des désastres individuels et collectifs.
Les constats sont clairs et largement partagés.
Dans quelques mois nous ferons des choix électifs essentiels, ils ne peuvent pas éluder la question de l’avenir de la Justice rendue au nom du peuple français. En notre nom. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.
Dans cet océan de grisaille relevons un belle lueur d’espoir c’est la création le 30 novembre 2021 de l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice (IERDJ), groupe de réflexion et laboratoire de recherche sur le droit et la justice.
Comme l’indique la présentation sur le site du ministère de la justice, l’IERDJ a pour ambition d’améliorer la prise en compte des attentes des citoyens dans le champ du droit et de la justice, mais également leur compréhension des réponses juridiques et judiciaires. Il répond aussi au besoin de lier réflexion et action, en réunissant dans un même lieu recherche fondamentale et prospective autour de toutes les professions du droit et de la justice A LIRE ICI .
Bienvenue à ce nouvel acteur essentiel et à l’évidence un nouveau partenaire potentiel pour le Cerdacc.