EDITO : DES LUEURS DANS LE CIEL D’ETE, LA DECISION, « CLIMATIQUE » DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE ET LA PERTINENTE ALERTE TSUNAMI, C. Lienhard

Claude LIENHARD

Avocat spécialisé en droit du dommage corporel,

Professeur émérite de l’Université Haute-Alsace,

Directeur honoraire du CERDACC (UR 3992)

 

L’été 2025 restera comme riche en événements de toute nature, entrant dans notre champ de réflexion et de recherche. Il faut donc faire des choix éditoriaux. Que retenir ?

Tout d’abord, c’est la voie ouverte aux réparations climatiques par l’avis de la Cour internationale de justice de La Haye sur les obligations des États en matière de lutte contre les changements climatiques.

Par cet avis, le droit international intègre le principe de réparation climatique. (A LIRE ICI)

Les États ont une obligation légale de réduire leurs émissions et de protéger le climat.

L’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice le 23 juillet 2025, marque donc un tournant historique. La reconnaissance des obligations des États en matière de changement climatique ouvre une nouvelle ère.

Cette décision met les États développés face à leurs obligations et au pied du mur.

La justice mondiale vient au secours du climat et de notre planète.

L’avis rendu suite à l’initiative du VANUATU ouvre la voie aux demandes de réparation des pays subissant les préjudices.

C’est aussi un nouveau champ de recherches juridiques qui s’ouvre et dans lequel le JAC et le CERDACC s’inscriront.

(A LIRE ICI )

Un tremblement de terre puissant au large de la Russie, fin juillet, a fait craindre qu’un tsunami dévastateur ravage les pays côtiers de l’océan pacifique.

Cette alerte démontre que les risques de tsunamis sont désormais mieux appréhendés et que les États sont mieux préparés.

Le Pacifique a été mis en alerte et on peut estimer que l’anticipation des tsunamis est un défi qui a été relevé pour l’instant.

Le phénomène est désormais en grande partie connu, décrypté, analysé et autant que faire se peut, anticipé.

Le séisme, au large de la Russie, restera historique.

Le bilan du séisme était d’une magnitude de 8,8 est donc parmi les plus puissants jamais enregistrés, mais le bilan est raisonnable. Quelques blessés en Russie, notamment lors de mouvements de panique, pas de pertes humaines majeures signalées ni de dégâts majeurs officiellement recensés. Le tsunami généré a été bien anticipé grâce aux alertes ciblées et largement relayées et au calme des populations.

 

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