CHRONIQUE DU DOMMAGE CORPOREL, DU DROIT DES VICTIMES ET VICTIMOLOGIE,...

Claude LIENHARD Avocat spécialisé en droit du dommage corporel, Professeur émérite de l’Université Haute-Alsace, Directeur honoraire du CERDACC (UR 3992) et Catherine SZWARC Avocate spécialisée en droit du dommage corporel   I.- Droit du dommage corporel…

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LES ENTRETIENS DU GRILLENBREIT « LES DIX ANS DE LA LOI RELATIVE A LA RECONNAISSANCE ET A L’INDEMNISATION DES VICTIMES DES ESSAIS NUCLEAIRES FRANCAIS », 20 novembre 2020

Vendredi 20 novembre 2020  LE PROGRAMME ICI Les vidéos sont en ligne sur la chaîne YouTube du CERDACC : https://www.youtube.com/channel/UCUR_FAAyvX2oYeXvBRy4Y_Q Webinar le 20 novembre 2020 à partir de 9h15 avec les conférenciers présents, inscription obligatoire…

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JAC n°200/Octobre 2020

JAC n°200/Octobre 2020

EDITO : 200 ! C. Lienhard L’INTERVIEW DU NUMÉRO 200 : JO LAENGY, par N. Arbousset ACCIDENT COLLECTIF, CATASTROPHE, RISQUE : ESSAI DE DEFINITION ET DE CLASSIFICATION, B. Rolland ACCIDENTS COLLECTIFS LA CHAMBRE CRIMINELLE ET…

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VEILLE DES PUBLICATIONS JURIDIQUES SUR LE RISQUE, E. Desfougères

Eric DESFOUGERES Maître de conférences (H.D.R.) Membre du CERDACC Veille des publications juridiques sur le risque Finalité de la Veille des publications juridiques sur le risque : Cette rubrique vise à fournir aux lecteurs du JAC…

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LE CONSEIL D’ENTREPRISE (CE) : NOUVEL OUTIL DE MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE RSE, C. Lecoeur

Chrystelle Lecoeur Maître de conférences à l’Université de Haute- Alsace Membre du CERDACC   Présentation de l’instance. Le CE est la dernière institution représentative du personnel imaginée par le législateur afin de « reconnaître et attribuer…

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RISQUES ET TRANSPORTS : VINGT ANNEES D’UNE RELATION IMBRIQUEE, E. Desfougères

 Éric Desfougères, Maître de Conférences HDR à l’Université de Haute-Alsace, Membre du CERDACC     Dans une période aussi troublée que la nôtre, la célébration d’anniversaires « ronds » constituent autant de repères fortuitement rassurants. Nous nous…

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Claude Lienhard

Avocat spécialisé du droit du dommage corporel
Professeur Emérite à l’Université de Haute-Alsace
Directeur honoraire du CERDACC

 

 

On le voit bien, la tentation est grande en période de crise de porter atteinte à des libertés fondamentales et de s’attaquer à des valeurs essentielles.

Il faut être attentif à résister.

Les circonstances exceptionnelles n’impliquent pas d’abdications exceptionnelles.

Les débats qui se sont tenus devant le Conseil d’État en sont une parfaite illustration : un référé-liberté avait été déposé par plusieurs associations et syndicats d’avocats et de magistrats, aux fins de suspension de l’ordonnance du 18 novembre. Cette ordonnance, portant adaptation de règles applicables aux juridictions de l’ordre judiciaire statuant en matière pénale, permet le recours à la visioconférence, sans l’accord des parties et sur seul choix  discrétionnaire  du président de l’audience, pour juger un prévenu ou un accusé.

Dans le cadre des procès d’assises, cette faculté n’existe qu’une fois terminée l’instruction à l’audience, c’est-à-dire au moment des plaidoiries et du réquisitoire.

Le Syndicat des avocats de France (SAF), le Conseil national des barreaux (CNB), le Syndicat de la magistrature (SM), l’Association pour la défense des droits des détenus (A3D), l’Association des avocats pénalistes (ADAP) et d’autres associations et syndicats d’avocats, demandaient  au Conseil d’État, au visa de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, de suspendre exécution de l’ordonnance.

Quoi qu’en dise le gouvernement, on est bien en présence d’un texte très opportun  pour «  sauver »  le procès des attentats de janvier 2015, suspendu depuis plusieurs semaines pendant les plaidoiries en raison de la santé défaillante de l’accusé principal.

On s’éloigne dès lors dangereusement des rives du procès équitable qui implique le droit de comparaître devant ses juges physiquement au côté de son avocat en contact direct sans distance et intermédiation technologique froide.

Ailleurs il est question d’isoler sous contrainte voire de discriminer en fonction de l’âge avancé.

Sans parler du débat lié à la liberté de la presse de photographier la réalité des faits dans parfois leur cruelle révélation d’excès et disproportion dans l’espace républicain.

Chaque jour, il est fait appel à la responsabilité des citoyens et c’est important. Tout aussi important que  le respect dû à ces mêmes citoyens dans toutes les enceintes et espaces. Nos droits fondamentaux ne doivent pas faire l’objet d’atteintes directes ou sournoisement indirectes.

Nous en sommes tous garants.

 

 

 

 

 

 

 

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