LES LIENS ENTRE ETHIQUE ET DROIT, L’EXEMPLE DE LA QUESTION ANIMALE, sous la dir. de L. Boisseau-Sowinski et D. Tharaud, Ed. L’Harmattan, coll. « Le droit aujourd’hui », 2019
Cet ouvrage est le fruit d’un colloque organisé à Limoges en 2016. Dès l’introduction il est noté l’embellie de l’éthique, elle est partout. Ainsi parle-t-on de l’éthique du travail, des soins, du commerce, des affaires. La distinction entre éthique et morale est fixée. Ainsi « la morale s’inscrit dans une différenciation stricte de ce qui est bien ou mal par l’intermédiaire de principes ou de valeurs, parfois identifiée, seulement par une groupe de population ». En revanche, l’éthique « suppose une réflexion ou un raisonnement avant de déterminer objectivement ce qui est bien ou mal ». Ce colloque a voulu s’intéresser à l’exemple de la question animale. Le droit animalier connait lui aussi un essor certain et la faculté de droit de Limoges y a participé. L’ouvrage se propose dans un premier temps d’étudier le passage de l’éthique à la condition juridique. Sont alors abordées les questions relatives aux rapports entre l’Homme et l’Animal, les rapports entre le droit et l’éthique en s’appuyant notamment sur la pensée de Perelman. C’est dans une seconde partie que l’éthique animale en droit a été analysée à travers différents prismes : la thèse de l’utilitarisme, le déontologisme, l’approche citoyenne et enfin l’approche par l’écologie.